Excellente nouvelle ce matin : les moteurs sont tous réparés et l'AUSTRAL va pouvoir faire route normalement. Le reste de la croisière et les croisières suivantes ne seront donc pas perturbées.
À sa deuxième journée en Papouasie Nouvelle-Guinée, l’Austral fait escale à Madang, remarquable notamment par la diversité de ses cultures, reflétée dans les 170 langues qui y sont couramment parlées. Surnommée « la plus belle ville du Pacifique Sud », Madang est située sur une péninsule parsemée de parcs luxuriants et jonchée de petites îles tropicales chatoyantes.
L’escale à Madang permet d’apprécier son atmosphère paisible, la beauté de ses parcs et ses points de vue sur la mer de Bismark.
Petit rappel de la carte pour voir où nous arrivons ...
Pour une fois, nous sommes à quai (Madang est une vraie ville) et l'accueil est chaleureux.
Une tribu est venue à pied des montagnes pour nous présenter une danse rituelle.
A près avoir assisté à ce spectacle et en passant au milieu des danseurs, nous rejoignons les bus pour assister à un festival de danse, qui se tient dans un resort, à Madang.
Plusieurs tribus sont réunies pour nous présenter leur "performance".
Ces masques, normalement, sont réservés à des cérémonies très spéciales ; les femmes papous, normalement, ne sont pas autorisées à les voir.
Chaque tribu a sa propre "plumaison", dont la signification réelle nous échappe.
Pourtant, chaque maquillage, piercing, chaque plume a une signification propre.
Leur sorte de "bérets" sont en fait des coiffes faites en cheveux et poils de barbe.
Instrument typique en PAPOUASIE : des bambous de différentes longueur et une ou deux tong : une sorte de "percubidon".
Sans commentaire ....
Retour sur le bateau pour déjeuner. Vers 14 heures, départ en bus pour atteindre un village de potier, BILBIL. Ce village, au bord de l'eau est connu pour la qualité du travail de ses femmes.
Puis, comme on le voit sur la photo où plusieurs femmes sont alignées, elles tapotent (avec des morceaux de bois plats) pendant les heures et des heures le bol pour amincir la paroi et agrandir la poterie, en lui donnant sa forme définitive.
Puis, "cuisson" artisanale (elles ne semblent pas non plus connaître le four). Le résultat n'est pas extraordinaire mais tout de même assez étonnant vu le côté très artisanal du procédé.
Je pense qu'il n'a pas beaucoup évolué depuis quelques milliers d'années.
Puis, nous retournons au navire après avoir fait une petite halte au pied d'un énorme banian, au bord de l'eau, près d'un golf, dans un très beau site.
Le bateau quitte Madang en longeant la côte sud. A demain
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