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vendredi 7 septembre 2018

       ILE DE KITAVA. Archipel de TROBRIAND            08/09/2018


Située à la pointe sud-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, à environ 25 kilomètres de l'île Kiriwina, Kitava est également appelée l'île de l'amour, en raison des supposés mœurs très dissolus des habitants. En fait, pour fêter la récolte des ignames (tubercule sacré), pendant 2 mois, les femmes mariées ont le droit (avec l'assentiment du Chef et de leur mari) de "profiter" des prestations sexuelles des jeunes hommes adultes non mariés.
Bien entendu, les premiers missionnaires ont essayé de supprimer cette coutume ; pour distraire les hommes, ils leur ont appris le cricket ...
On dit que la coutume persiste pourtant.


Riche en traditions culturelles et en ressources naturelles, l'île de Kitava est un paradis moderne, riche en histoire et en intrigues. Parfait pour l'exploration de l'eau et de la terre, il abrite des rituels tribaux séculaires et un sens aigu de la vie insulaire.

Outre sa beauté naturelle à couper le souffle, l'île de Kitava est également célèbre pour ses immenses jardins d'ignames, ses nombreux trous d'eau douce, ses grottes funéraires, ses maisons d'ignames et ses danses cérémonielles.

Ces îles ont été découvertes par l'expédition partie à la recherche de LA PEROUSE (sur les bateaux l'Espérance et la Recherche). TROBRIAND était le nom d'un des Lieutenant de l'expédition qui fera "chou blanc". Nous reparlerons bientôt de LA PEROUSE, puisque nous irons sur le site où son expédition s'est échouée (découverte assez récente).

L'agriculture est une partie importante du mode de vie des habitants autochtones de Kitava.
Une fois que nous avons exploré les maisons qui contiennent toutes les ignames récoltées, nous explorerons les autres trésors cachés de l'île.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Kitava en particulier sont également populaires pour leurs produits artisanaux uniques. Que ce soit des bâtons de marche ou des bols en bois. En pratique, assez décevants...


Et toujours la carte ; vous finirez par la connaître (et moi aussi)




La femme d'un des chefs est décédée hier ; si nous avons eu le droit de débarquer quand même, l'île est en deuil et les danses seront moins spectaculaires que prévu. Seuls les enfants et adolescent auront le droit de nous montrer leur "performance".




























 Nous sommes toutefois accueillis "à la Polynésienne" ; chaque passager reçoit un collier de fleurs de frangipaniers ; blanches ou roses.































 






















































































Petit à petit, les enfants encerclent l'endroit où nous sommes, sur la plage, très curieux. Nous nous demandons surtout quel est le taux de natalité, car nous voyons 10 fois plus d'enfants que de femmes ces derniers jours.








Les femmes de l'île se disaient les meilleures du monde en tir à la corde ; match nul avec Mesdames les passagères de l'AUSTRAL.





Les fameuses "maisons d'igname".


Après avoir assisté à quelques danses "bon enfant", nous partons pour une marche de 45 mn (temps donné pour la moyenne des passagers) tout le long des plantations d'igname et des bananeraies. Nous arrivons au centre du village ; il s'agit d'une longue "avenue" en terre battue, bordée de plantation de magnifiques et séculaires frangipaniers. On comprend mieux où ils ont trouvé toutes ces fleurs.

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