GIZO et NJARI - ILES SALOMON                 11/09/2018

Gizo est la capitale de la province occidentale des îles Salomon. Avec une population de 6 154 habitants (estimation de 2005), c'est la deuxième plus grande ville du pays.

Elle est située sur l'île Ghizo, à environ 380 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de la capitale, Honiara, et se trouve juste au sud-ouest de la plus grande île de Kolombangara.

 Ce matin, il fait beau ; la nuit précédente a été beaucoup plus calme ; la mer s'est bien calmée depuis que nous sommes abrités par les terres (souvenez-vous de la carte de ces derniers jours ; on est tout à fait en bas à droite). 

On débarque en "tender" (les chaloupes de sauvetage) à pied sec. Le village consiste en une rue principale qui borde la plage ; on peut changer de l'argent (Le dollar Salomonien vaut grosso modo un 1/10° d'euro ; mais 45 dollars de frais au distribanque pour retirer 200 dollars !!!).

L'artisanat local ressemble beaucoup à ce que l'on a vu jusque là ; il y a un petit marché où pas mal de fruits sont proposés ... mais toujours pas d'épices.

Par contre, j'arrive à trouver un peu de curry des Salomon, pour Olivier.

J'en profite également pour acheter des noix de Betel + de la chaux et un autre végétal  qui ressemble à nos "queues de rat" et qui serait une sorte de moutarde, appelée Daka. Il faut associer les 3 pour obtenir la réaction chimique et un résultat : les dents rouges, à coup sur ; peut-être un petit effet tonifiant ou relaxant ??? On verra à la maison.
J'ai pris ce document sur Internet pour mieux vous faire comprendre :

Il suffit d’un sourire pour la découvrir : la noix de bétel, rouge vif, imprimée sur les lèvres et les dents des Papouans-Néo-Guinéens. Chiquer, mâcher, cracher, c’est ici un passe-temps national. Et pourtant, ce fruit une vraie bombe à retardement pour la santé du pays et sa propreté publique…

La noix de bétel, connue comme « buai » en Papouasie-Nouvelle-Guinée, est le fruit du palmier d’Areca. Massivement cultivée dans certaines parties du pays, cette noix peu connue des occidentaux est vendue à tous les coins de rue, sur les marchés, aux bords des routes, le spectacle est impressionnant !   On mâche ça tous les jours et tout le temps pour rester en forme, sinon la vie paraît ennuyeuse ! 

Josiah

Photographies : Pascale Sury pour Mr Mondialisation

Depuis des milliers d’années, pour certaines populations d’Asie et du Pacifique, consommer inlassablement ce fruit est une tradition ancienne devenue peu à peu un mode de vie à part entière. Ici, en « PNG » comme ils disent, c’est la couleur locale et cela fait partie intégrante de la culture : on y goûte dès le plus jeune âge et une grande partie de la population y est carrément « addict ».

Photographie : Pascale Sury pour Mr Mondialisation

 On croque la noix de bétel et on la mélange dans un coin de sa bouche avec une racine (que les locaux appellent moutarde, « Daka ») et une poudre de chaux (« Kambang », à base de coquillage et de corail). La réaction chimique ne se fait pas attendre, la pâte devient rouge vif dans la bouche.

Et le « spit » ne tardera pas. Le cocktail fait saliver, les consommateurs passent leur temps à cracher une purée rouge dans les rues et par la fenêtre des voitures.  

Pour comprendre et répéter le rituel :
http://efsutis.ru/voyager/28036-comment-m%C3%A2cher-la-noix-de-bethel-en-papouasie.html

                             Les enfants ; quand je rentre, on essaie - je ramène tout ce qu'il faut ....



                           Et voici les photos du bateau, concernant cette belle (enfin) journée.

      Nous provoquons toujours la curiosité ; même ici où les habitants voient un peu plus de passage.

Il y a un petit marché où pas mal de fruits sont proposés ... mais toujours pas d'épices.

Des arachides fraîches : 1 dollar local le petit tas.

                    Voici l'attirail type pour le rite du bétel : Les noix d'arec, le Daka (moutarde) et la chaux.
                                              5 dollars l'ensemble

Les îles Salomon recèlent une vie aquatique d’une grande richesse. Une multitude de coraux y cohabitent avec plus de mille espèces de poissons de récif, des dauphins, des raies, des requins ainsi que six des sept espèces au monde de tortues marines. 

Au coeur de ce splendide décor naturel, découvrez l’île de Njari, tout proche de Gizo. 

Ce petit confetti inhabité est une véritable carte postale tropicale. Ses plages idylliques sont propices à la baignade et à l’observation avec masque et tuba de ce merveilleux royaume sous-marin.

                                                                Ça ne vous rappelle rien ???