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lundi 10 août 2015

SAINT PAUL - MER DE BERING. CAP PLEIN NORD

Lundi 10 Août 2015

Saint Paul, Alaska, USA


Les îles Pribilof (en russe : archipel Kotovi) sont un archipel de l'Alaska, constitué de 4 îles volcaniques. 
Elles sont situées dans la mer de Béring, à environ 300 km au nord de l'île aléoutienne d'Unalaska et 300 km au sud du Cap Newenham, point continental le plus proche de la côte de l'Alaska. (longitude 170° Ouest, latitude 57° Nord).
Découvertes en 1788 par le russe Gavriil Pribilof, elles sont connues par leurs importantes nurseries d'otarie à fourrure du Nord et comme lieu d'observation de très nombreuses espèces d'oiseaux marins. Saint-Paul (nommée ainsi car découverte le jour de la fête Saint Pierre et Saint Paul).

Les petites îles Otter et Walrus sont à proximité de l'île. L'île mesure 18 km de long pour 10 de large.
Aujourd'hui, le bourg de Saint Paul a une population de 500 habitants environ.
L'économie dépend principalement de la pêche annuelle du "crabe des neiges" et des prises de flétans. Il existe des activités de support aux navires variés fréquentant la mer de Béring.
Mais l'administration américaine contribue aussi à cette économie avec l'US Coast Guard qui maintient une base et une station LORAN à Saint-Paul.
Le National Weather Service, le service météorologique américain entretient une station sur l'île.
Les îles Pribilof sont réputées être un paradis pour l'observation des oiseaux. Elles abritent de nombreuses espèces que l'on ne peut observer ailleurs.
Plus de 240 différentes espèces d'oiseaux ont été répertoriées sur l'archipel et on estime à 2 millions les nidifications d'oiseaux marins chaque année.
En site d'observation, Saint-Paul est connue pour sa très haute falaise, le Ridge Wall, qui surplombe la mer de Béring.
Les macareux passent la plupart de leur temps en mer, mais reviennent sur terre pour se reproduire. En période de nidification ils se réunissent en large colonies sur le haut des falaises. Ils y creusent des terriers (généralement sous le couvert herbeux) pour y élever leur unique petit, dans un nid de plumes. Les lieux de reproduction les plus connus sont situés en Islande, en Écosse et en Scandinavie.  
Oiseau piscivore, le macareux pêche en groupe en chassant sous l'eau. Disposant d'une langue râpeuse, présentant des formations en épines orientées vers l'arrière, il peut emporter simultanément jusqu'à 60 proies dans son bec. Les macareux nichent aussi dans des trous qu'ils creusent dans les falaises avec leur bec.

Le Macareux cornu (Fratercula corniculata) est une espèce d'oiseaux de mer de la famille des alcidés habitant le Pacifique nord.
















Le Macareux cornu ressemble au Macareux moine. Le bec est rouge à sa pointe et jaune à sa base, sur une grosse plaque se développant pour la saison de reproduction. Une petite « corne » charnue et noire au-dessus de l’œil lui vaut ses noms scientifique et vulgaire.





















Le Macareux huppé (Fratercula cirrhata) est caractérisé par sa huppe, au dessus de la tête, en arrière des yeux, des deux côtés.























Le Macareux huppé diffère du Macareux moine et du Macareux cornu par son corps entièrement noir. Ces trois macareux appartiennent au genre Fratercula qui signifie « petit frère ». Ils ont un bec typique, latéralement compressé.
L’adulte en plumage nuptial a le corps noirâtre et la face blanche.
Sur la tête, le grand bec est rouge et compressé sur les côtés. Sur la mandibule supérieure, la base est jaunâtre ou verdâtre avec une arête jaune. Les commissures charnues sont rougeâtres. La face et le menton sont blancs, alors que la calotte, la nuque et la gorge sont noires. On peut voir en arrière de chaque œil une longue mèche de plumes blanc-crème chamoisé qui rejoint la nuque.  Les yeux sont jaune pâle, entourés d’un cercle oculaire rouge. Les pattes et les doigts palmés sont rouge orangé avec des griffes noires acérées et recourbées.













Le tournepierre à collier est un limicole ventru de petite taille de la famille des bécassins (anciennement limnodromes). Ce petit échassier d'aspect assez trapu a un plumage bigarré, noir, blanc et marron-roux. La tête et le cou sont noir et blanc, le bec court, noir et un peu retroussé. Le dos noir et marron provoque un contraste harmonieux avec la poitrine noire et le ventre blanc. Les ailes revêtent une coloration noir, blanc et marron, la queue est dans les mêmes teintes. Les pattes, assez courtes, sont rouge orangé. 








Toute l'année, il fréquente le littoral. Il convient toutefois d'introduire une différence. A la fin du printemps Tournepierre à collieret en été, sur son site de nidification, il rejoint la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour la reproduction. Après la migration, sur son site d'hivernage, il affectionne plutôt les rivages rocheux le long des côtes et des estuaires. Cependant, dans cette dernière période, on peut également le retrouver parfois à l'intérieur des terres, au bord des lacs et des rivières d'eau douce. 








Le Guillemot à cou blanc





 Cet oiseau marin traverse le Pacifique deux fois par an et ce n’est pas pour aller dans une zone plus tempérée.







Chaque année, entre juillet et novembre, les Guillemots à cou blanc entreprennent un long voyage: ces oiseaux traversent en effet le Pacifique Nord, entre l’archipel canadien Haida au large de la Colombie-Britannique, et le Japon. Ils passent l’hiver sur place et prennent le chemin du retour en février. 
Un parcours total de 16.000 kilomètres, le plus long chez les Alcidae, famille à laquelle appartiennent les Guillemots à cou blanc.   













Les oiseaux migrateurs parcourent en effet habituellement de longues distances sur un axe nord-sud, afin de passer l’hiver au chaud, ou volent d’est en ouest pour avoir plus de nourriture. Mais, dans le cas des Guillemots à cou blanc, rien de tout cela. Les mers japonaises sont tout aussi tempérées que les eaux nord-américaines:
C’est une route horriblement longue à emprunter surtout sans aucun bénéfice apparent, signale Tony Gaston, spécialiste des oiseaux marins. Je ne connais aucun autre oiseau qui couvre une si longue distance d’est en ouest, surtout pour atterrir dans des eaux très similaires à celles qu’il a quittées.»
Tony Gaston évoque toutefois une hypothèse prenant en compte l’origine de ces oiseaux marins pour expliquer leur périple annuel. Les Guillemots à cou blanc sont originaires d’Asie et ont colonisé l’Amérique du Nord il y a peu. Donc les oiseaux survoleraient chaque année la route parcourue par leurs ancêtres. «Il ne semble pas y avoir d’autre explication adéquate», ponctue Tony Gaston. On se demande combien de temps cet hommage migratoire persistera.


et bien sur, beaucoup de cormorans, goélands, mouettes tridactyles, etc ...


Et le renard arctique qui attend son tour ...










   Et un Lion de Mer qui se prenait pour un morse ...



Et quelques vrais morses ...



















































                           Saint Paul et les îles Pribilof abritent la plus grande colonie mondiale 
                                                             d'OTARIES A FOURRURE. 
Cette espèce est caractérisée notamment par un très grand dimorphisme sexuel : les mâles sont                                                      4 à 5 fois plus grands que les femelles.






































 






                          LES FALAISES ALENTOUR SONT UN LIEU DE NIDIFICATION 
                                                      POUR DE NOMBREUX OISEAUX.


























































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