14 MAI 2015 - RETOUR A SAKAIMINATO

Après avoir, hier, débarqué les passagers de "ma" première croisière, nous rembarquons de nouveaux croisiéristes à MAIZURU, pour faire la même croisière, mais dans l'autre sens (retour vers OSAKA). Après un départ magnifique au soleil couchant, vers 19 heures, nous descendons un fjord jusqu'à arriver en pleine mer ; j'assiste au départ et à une bonne partie de cette remontée sur le balcon d'une magnifique suite qui n'a pas été "vendue" pour cette croisière, en compagnie du majordome. Malheureusement les restes du typhon qui a sévit sur les Philippines se font encore sentir ; vers 22 h 30, à la fin du repas, le bateau se met à sacrément bouger ; je ne suis pas très fier dans ma cabine ; heureusement, les choses semblent se calmer vers minuit et je m'endors ; la nuit se passera étonnamment bien ; aucun croisiériste ne jugera utile d'appeler en urgence pour soulager un mal de mer (inévitable pour certains). le matin, vers 6 h 30, arrivée sous un grand soleil à SAKAIMINATO, que nous avions quitté avant hier sous une pluie battante.

SAKAIMANATO, situé au bout de la péninsule d’Yumigahama, est une ville qui s’étend sur 28km². Depuis sa création, Sakaiminato a grandi autour de son port naturel, protégé par la péninsule de Shimane des grosses vagues de la mer du Japon et des moussons.
Sakaiminato fut fondé le 1er avril 1956. Une fusion avec Yonago et d'autres municipalités voisines avait été proposée, mais la majorité des citoyens ont voté contre et Sakaiminato est finalement restée une municipalité autonome.
Le port de Sakaiminato a une longue histoire de port de haute mer desservant la région de San'in. Après la Seconde Guerre mondiale, la ville a servi de base à l'industrie de la pêche pour tout l'ouest du Japon.
Encore aujourd’hui, la transformation des produits de la mer est l’une des industries les plus importantes de la ville.

Aujourd'hui, je fait l'excursion que mon infirmier a faite avant hier (sous la pluie pour lui !!)

Au départ, sur le quai, animations proposées par les japonais : callygraphie, essai de Kimono, cérémonial du thé, etc ... J'en profiterai au retour d'excursion

Départ à 8 heures (comme tous les matins d'excursion)

Chacun de nous va réaliser et fabriquer son propre papier japonais. Un mélange de 3 plantes permet d'obtenir une pâte homogène qui, prise à travers un tamis et une fois séchée permet d'obtenir un papier résistant (+ de 1000 ans dans de bonnes conditions), souple, soyeux, anti moustique naturel, etc ... Les japonais l'utilisent traditionnellement pour écrire, bien entendu mais en font aussi des rouleaux de tapisserie, des vêtements, des boites, des dossiers, des supports de diplômes pour les facultés renommées, etc ...

1° étape : on trempe son tamis ; puis on laisse s'écouler l'eau en excès

2° étape : on retourne son tamis sur un linge destiné à l'essorer

3° étape : on essore

4° étape : il ne reste plus qu'à décoller le papier du linge ...

... pour le coller sur un mur vertical chauffé (pour accélérer le séchage, qui prend, naturellement plusieurs heures)

Nous rejoignons ensuite le Château de Matsue que nous atteignons après 1/2 heure de trajet à travers un paysage charmant de rizières. C'est l'époque où le repiquage du riz vient de se terminer ; toutes les rizières sont inondées ; les aigrettes très nombreuses dans les champs

Construit en 1611 et considéré encore aujourd’hui comme le symbole de la ville de Matsue , ce château offre de somptueux panoramas sur le Lac Shinji-ko et le Mont Oyama.

Nous sommes accueillis par un "guerrier traditionnel"

Architecture traditionnelle ; c'est un des 12 derniers châteaux restant au Japon ; celui ci aussi a été détruit fin XIX°, début XX°, puis reconstruit à partir des matériaux anciens.

Les poissons renversés sur le toit sont sensés protéger le bâtiment car les poissons sont à l'aise dans leur élément (efficacité somme toute relative au vu de l'Histoire)

Nous visitons ensuite la résidence des samouraïs Bukeyashiki, vieille de près de 300 ans et qui a été conservée dans un état proche de sa structure d'origine.
Plus de 700 objets utilisés par les samouraïs de la période Edo y sont exposés.

De retour au bateau vers 13 h 30 et après un repas bien mérité, je profite des animations proposées sur le quai par les Japonais.

Un calligraphe reproduit à la demande les noms et prénoms des croisiériste

Après un concours de kimono et une dégustation de thé vert, très amer ; il est fabriqué à partir des

 plus jeunes feuilles de thé qui sont récoltées au mois de mai, je ne peux échapper à la photo "souvenir".

L'après midi sera relativement chargée (par rapport à d'habitude) : le second chef mécanicien s'est fait écraser un doigt par une grosse clé (anglaise) ; plusieurs croisiéristes viennent consulter pour des petits bobos ; nous n'étions pas habitués à une telle affluence. le soir, c'est le repas de gala " du capitaine", précédé de l'apéritif "du capitaine" avec la présentation de tous les officiers supérieurs en grande tenue d'apparat (et non, toujours pas de photos ...)

A demain ... ou après demain ...
demain, nous revenons à BUSAN (Corée du Sud) mais mon infirmier fera l'excursion ...