Yokohama, la seconde plus grande cité du Japon, est l'une des premières villes à avoir été ouverte aux résidents étrangers pendant la Restauration de Meiji (1868-1911).
C'est aujourd'hui une ville portuaire grouillante d'activité avec plusieurs édifices inscrits dans l'histoire du pays. Vous pourrez y faire le plus agréable des shoppings en flânant tranquillement
dans la rue commerçante de Motomachi.
« Harbor View Park » est un parc situé en haut d'une colline qui offre une vue magnifique sur le port et ses environs.
Le quartier chinois (Chinatown) de Yokohama est bordé par 4 portes chinoises de couleurs différentes faisant chacune face aux quatre directions. Il est jalonné de magasins et de quelque 500 restaurants. Le parc Yamashita, le plus ancien parc de front de mer, s'étire sur environ 1 000 mètres le long du port de Yokohama.
Hier soir, vers 19 heures, en chemin vers Yokohama, nous avons pu profiter d'un magnifique coucher du soleil avec vue sur le mont FUJI. L'appellation mont FUJI YAMA est un pléonasme puisque YAMA veut déjà dire montagne ; il faut donc dire : le mont FUJI, ou, à la limite Le FUJI-YAMA.
Voici quelques photos de ce moment magique :
Le soir, le commandant avait prévenu tout le monde : si l'on voulait assister à l'entrée dans un des plus grands ports du monde (Yokohama) qui dessert la zone urbaine la plus peuplée au monde Tokyo, 1° ville du Japon ; Yokohama, 2° ville du Japon par son nombre d'habitants et toutes leurs banlieues. La région compte 38 Millions d'habitants sur un périmètre extrêmement réduit - si on voulait donc assister à ce spectacle, il fallait être matinal, le bateau devant être à quai avant 6 heures.
Le lendemain, donc, réveil à 5 heures et sur la passerelle à 5 heures 15, le soleil s'étant déjà levé. Le spectacle en vaut la peine.
L'équipe au grand complet est présente autour du pilote du port, Japonais bien entendu : le commandant en veste bleu marine, le second (barbu), le Chef (caché derrière le pilote sur la photo du haut) et l'élève officier au premier plan sur la photo du bas. L'attention est extrême et pourtant, tout se fait en douceur.
Quelques buildings du port de Yokohama ; à gauche la tour qui est restée longtemps la plus haute tour habitée du Japon (269 mètres), "Landmark Tower", largement supplantée depuis par la Tokyo Sky Tree. La Tokyo Skytree est une tour de radiodiffusion dans le quartier Sumida-ku à Tokyo. Mesurant 634 mètres, elle est depuis son inauguration la deuxième plus haute structure du monde encore debout, derrière le gratte-ciel Burj Khalifa.
Nous allons accoster à côté d'un autre bateau de croisière, largement surdimensionné
par rapport à nous : le Costa Atlantica.
Pour l'approche finale, c'est le commandant qui dirige la manœuvre avec le second, sous surveillance du pilote Japonais, au niveau de la passerelle déportée, à l'extérieur.
Sur le quai, comme toujours au Japon, nous sommes attendus et acclamés par des aficionados.
On voit bien la différence de taille entre un "yacht de croisière" comme l'AUSTRAL et un bateau de croisière classique comme les navires Costa.
Voici quelques conseils pour ne pas trop se démarquer de ce qui se fait au Japon :
Les dix règles de bonne conduite du parfait Japonais
Inclinez-vous pour dire "bonjour", "au revoir", "merci". Les Japonais sont les rois de la courbette :
Au Japon, il est de coutume de s’incliner poliment pour dire "bonjour", "au revoir" et même "merci".
Les pieds serrés l’un contre l’autre, les mains le long du corps (pour les hommes) ou sur l’avant des cuisses (pour les femmes), le degré d’inclinaison dépend du degré de formalité.
Autrement dit, une inclinaison informelle ne dépassera pas les 15 degrés (pour deux salariés de même rang se rencontrant) L'inclinaison sera de très brève durée (1/2 seconde environ). Pour saluer un supérieur dans l'entreprise, un salarié s'inclinera à 15° mais un peu plus nettement ; son supérieur s'inclinant une micro seconde ...
Pour saluer des clients, les serveurs et maîtres d'hôtel Japonais devront s’incliner à 30 degrés, pendant plus d'une seconde
. En cas d'erreur d'un chef d'entreprise qui présente ses excuses (par exemple le PDG de TOYOTA pour un rappel général d'une voiture), il s'inclinera à 90°, pendant de longues secondes, en direct à la télévision japonaise.
On ne sait pas ce que doit faire le directeur de la centrale de Fukushima
Donnez et recevez… avec les deux mains
Si l’on est habitué, en Europe, à donner et recevoir des choses d'une seule main, en Asie, il est important de le faire avec les deux. Il s’agit de montrer que vous êtes vraiment impliqué dans l'échange.
Le protocole de la carte de visite est en ce sens particulièrement important : lorsqu'un businessman rencontre un autre businessman, la carte de visite doit être présentée de face, avec les deux mains.
Souriez mais ne riez pas fort
Dans certains pays asiatiques, sourire ne signifie pas seulement être joyeux. Certains sourires peuvent exprimer des émotions très diverses. Ce comportement est en fait lié à l’idée qu’il ne faut, en aucune circonstance, "perdre la face".
En revanche, sourire en permanence ne signifie pas rire à pleins poumons : généralement calmes, les Japonais ont l’habitude de ne pas rire fort en public ; ceci est considéré comme une grossièreté. Il faut également se couvrir leur bouche lorsque l'on rit.
Les cadeaux interdits
Traditionnellement, à chaque visite d’État, des cadeaux sont échangés. Pour ne pas provoquer d’incident diplomatique, les représentants du gouvernement invités ne doivent pas offrir un cadeau où les chiffres "4" ou "9" sont inscrits : ces chiffres rappelant, par leur prononciation en japonais, l’idée de mort. Il ne faudra pas non plus tenter d’offrir une quelconque représentation d’une partie du corps comme un buste ou un présentoir en forme de main, renvoyant au corps amputé, mal vu au Japon.
Le planter de baguettes
Autre rituel important au Japon, celui du repas, extrêmement codifié. Il faut ainsi apprendre à utiliser ses baguettes selon les règles : ne pas les planter à la verticale dans son bol de riz (réservé aux bâtons d’encens pour les morts) et ne pas pointer quelqu’un, ni trier ses aliments ni tirer un plat à soi avec sa baguette. Ne pas non plus passer un aliment à quelqu'un de baguette à baguette ; cela rappelle aussi les rites mortuaires.
Baissez les yeux devant votre supérieur
Alors qu’en Occident il est plutôt naturel et poli de regarder son interlocuteur dans les yeux, au Japon, il est préférable d’éviter de fixer les gens dans les yeux, surtout s’il s’agit de votre supérieur hiérarchique ou d'une personne plus âgée que vous.
De même, il convient de garder ses "distances tactiles" : évitez les grandes tapes dans le dos ou les mains trop complaisantes…
Et aussi…
Lavez-vous et rincez-vous avant d’entrer dans un bain public.
Si vous êtes tatoué, évitez de montrer vos tatouages en public, associés aux Yakuzas, la mafia japonaise.
Ne claquez pas la porte du taxi derrière vous, puisque celle-ci s’ouvre et se ferme automatiquement.
Arrivez bien à l’heure à une réunion : les Japonais sont très à cheval sur la ponctualité.
Ne dites pas "tchin-tchin" lorsque vous trinquez avec un Japonais : cela signifie "pénis". Préférez le mot "kampa".
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Nous quittons le port de Yokohama pour aller passer une journée au coeur du Parc National d’Hakone.
Notre excursion débute dès que nous prenons place à bord de notre autocar pour parcourir en 2h la superbe route qui conduit au célèbre Parc National, un petit paradis sur terre constitué de forêts, de montagnes et de sources thermales.
En raison d'un accident, un " trafic jam " a largement rajouté aux 2 heures prévues !
Nous embarquons pour une minicroisière de 20 minutes sur le Lac Ashi, un lac de montagne créé par l’activité volcanique.
Il est célèbre pour le reflet inversé qu’il offre du Mont Fuji.
Nous nous dirigeons en direction du Mont Komagatake d’où nous empruntons un téléphérique qui nous conduit à son sommet. Nous avons ainsi une vue idéale sur le mont FUJI ainsi que sur la lointaine péninsule d’Izu par temps clair. Aujourd'hui, nous sommes chanceux et pouvons apercevoir le mont FUJI, moins bien toutefois que sur Internet !!
Puis, retour au bateau après 2 heures de bus (pas de trafic jam au retour)
Pendant ce temps, mon infirmier a eu l'autorisation (exceptionnelle) du commandant de se rendre à terre pour "visiter" Tokyo ; peut être aurez vous des photos demain, s'il rentre à bord à temps (départ prévu à minuit ; le "all on board" est à 23 h 30). A demain (day at sea)
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