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dimanche 7 octobre 2018

                    LES GAMBIER                  10 &11/10/2018


Les Îles Gambier sont éloignées, elles se trouvent à un peu plus de 1 600 kilomètres au Sud-Est de Tahiti. La mythologie polynésienne raconte que Mangareva a été soulevée du fond de l’océan par le demi-dieu Maui. Les montagnes de Mangareva se dressent parmi les îles environnantes et le lagon lumineux tel une grande cathédrale magnifique. Centre du catholicisme en Polynésie, le peuple de Mangareva a gardé son style de vie traditionnel polynésien et l’île est devenue une source d’approvisionnement importante pour l’industrie perlière de Tahiti Et Ses Îles. Avec les fermes perlières et les visites de l’île par la route ou en bateau, les voyageurs peuvent également explorer le nombre surprenant d’églises, de couvents, de tours de guet et d’écoles, vestiges des années 1800. Certaines structures sont encore utilisées, telle que l’église Saint-Michel de Rikitea où l’autel est incrusté d’une coquille de nacre irisée.

Les voyageurs qui visitent cette région seront marqués par l’accueil chaleureux réservé par la communauté locale. Ces îles isolées offrent des trésors naturels et culturels à découvrir aux côtés des sympathiques Mangaréviens. Ces échanges créent une alchimie parfaite et indescriptible prompte au bien-être et à un dépaysement unique au monde.

Le lagon est probablement le plus beau de Tahiti Et Ses Îles. Transparent, turquoise et parsemé de têtes de corail, il affiche un éventail de bleus contrastant merveilleusement avec les montagnes verdoyantes environnantes. La randonnée est une activité idéale pour tirer le meilleur parti de ses paysages uniques.

Bien que Mangareva possède des vestiges de marae et autres artefacts polynésiens anciens, il est plus réputé pour son fascinant patrimoine religieux du 19ème siècle. On a dit que la foi peut déplacer des montagnes. Aux Îles Gambier, elle a déplacé des tonnes de coraux qui ont été utilisés pour construire des bâtiments religieux. En tant que berceau de la religion catholique, les missionnaires et les insulaires récemment convertis, ont construit des centaines d’édifices religieux entre 1840 et 1970 : des églises, des presbytères, des couvents, des écoles, des tours de guet… Ils peuvent être visités sur les îles de Rikitea, Akamaru, Aukena et Taravai. Certains d’entre eux sont remarquablement conservés tandis que d’autres sont en ruines. Le plus grand et le plus ancien monument religieux de Tahiti Et Ses Îles reste à Rikitea, la cathédrale Saint-Michel (1848).





Immense distance entre Fakarava (Tuamotu) et les Gambier (Mangareva) 
2 jours de mer pour l'Austral.




Rikitea (10/10) est le plus grand village de l’île de Mangareva. C’est également le chef-lieu des Iles Gambier.
Mangareva abrite des vestiges de marae de l’époque pré-européenne et d’autres témoignages du passé. Mais la ville est surtout célèbre pour son fascinant patrimoine religieux datant du 19ème siècle.
Berceau de la religion catholique, les missionnaires et les habitants tout juste convertis construisirent des centaines d’édifices religieux entre 1840 et 1870.

Dans la partie haute de la ville trône la Cathédrale blanchie à la chaux de St Michael, érigée entre 1839 et 1848, l’un des projets les plus ambitieux de Laval.
Elle fut entièrement bâtie à la main, en corail (sculptures et moellons) et en bois. L'intérieur est décoré de belles œuvres en bois et l'autel est finement   incrusté de nacre. La qualité des illustrations est remarquable, mais ce qui est encore plus remarquable ce sont les efforts et le courage de ces constructeurs du bout du monde pour réaliser cet exploit tout en faisant face aux nombreuses difficultés techniques de l'époque.


C'est certainement la meilleure journée que j'ai passée depuis mon arrivée sur l'AUSTRAL, fin août et ce, malgré le temps pourri qui nous a encore accompagné toute la journée.
Le matin, débarquement en premier pour "repérer" ; accueil toujours aussi sympa ; une dame nous fait faire le tour en voiture de ce qu'il faut voir sur l'île et au retour me dépose devant le "centre médical" de l'île (le dispensaire, quoi). Je rentre pour faire connaissance du médecin : un jeune qui voyage avec son épouse - infirmière - et leurs 2 enfants de 2 et 4 ans ; ils sont en voilier et font le tour du monde ; ils ont bossé aux Marquises et sont depuis 7 mois aux GAMBIER ; leur contrat se finit dans 1 mois et ils n'ont pas de successeur. Quand il m'explique un peu leur condition de travail, ce n'est pas étonnant : il est seul médecin sur l'île avec 2 infirmières ; donc d'astreinte 24h/24, sans possibilité de s'éloigner ; il est mal payé ; ses gardes sont payées avec 6 mois de retard, le dispensaire tombe en ruine, etc ... Un poste à éviter.
Apparemment, son expérience aux Marquises était beaucoup plus intéressante (à retenir).
Par chance, un dentiste est là aujourd'hui ; une passagère a une dent à arracher ; je l'ai vue avant hier et mise sous Antibio mais il est plus agréable qu'elle puisse se faire soigner avant de partir pour l'île de Pâques ; coup de chance pour elle (et pour moi) d'autant qu'elle est sous anti-coagulant ...

Ensuite, arrivée des premiers passagers ; jusqu'à 9 heures 15, heure du début des danses. pendant ce temps là, je vais au centre de gravure sur nacre. Pour occuper les jeunes de l'île et leur permettre de rester au pays, il y a un lycée agricole et un centre artisanal qui forme les jeunes à la gravure sur verre et sur nacre. On visite l'atelier qui ressemble beaucoup à la coutellerie de LAGUIOLE ...
Puis, les danses ; magnifiques
Un buffet de fruits, sublime ...

Ensuite, montée avec les premiers passagers (et le gros sac) vers le cimetière, le point de vue du centre de météo, les ruines du couvent et la baignoire de la princesse.
Pas impérissable, mais sympathique.

a midi, retour sur le bateau pour le repas.

L'après midi, je suis allé marcher (presque en vacances ; avec la radio tout de même) avec 3 ou 4 passagers ; on a traversé l'île par la "route traversière" : en fait, un chemin qui monte assez rudement sur quelques centaines de mètres et redescend vers l'autre côté de l'île ; au retour, baignade dans le lagon : plage affreuse (un rat mort est là depuis quelques jours apparemment) mais eau limpide et fraîche ...

retour sur le bateau sous la pluie ... belle journée.





Les ruines du couvent 












La baignoire de la Princesse (on ne saura jamais qui c'était)





                                                          La montée vers le point de vue.









La cathédrale avec son retable en coquillage.








                                                                      Le buffet de fruits.
















































































































Aukena est, par sa superficie, la quatrième plus grande des Îles Gambier en Polynésie française.

Aukena s'étend sur 2,5 km de longueur sur 0,5 km de largeur maximale pour une superficie de 1,35 km2. Elle est située à 5 km au sud-est de Mangareva et culmine à 198 m.

Actuellement une trentaine de personnes vivent dans le seul hameau d'Aukena.

Comme tout l'archipel, Aukena a été découverte par le navigateur britannique James Wilson en 1797.
L'île est évangélisée au milieu du XIXe siècle durant la période missionnaire, dont subsistent l'église Saint-Raphaël construite en 1839, la première en pierre, ainsi que la tour de guet, servant de point de repère au sud-ouest de l'île.

L'essentiel de l'activité économique des Gambier repose sur le tourisme, en particulier à Aukena qui réputée pour avoir l'une des plus belles plages de sable blanc de la Polynésie française. Par ailleurs il existe un ancien belvédère où le dernier roi déchu, Gregorio, venait contempler son royaume christianisé.



































Après avoir abordé, tôt le matin, sur cette magnifique plage, et sous une pluie fine mais persistante, nous visitons une des fermes perlières de l'empire Wan.




















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